mercredi 8 avril 2009

3 avril 2009 :C' le printemps

Pour commencer ce troisième cocktail musical bienvenue à Dominique B, Nathalie B, et Pascal B.
Après les A les B pourquoi pas les C...

1 C'est le printemps, les giboulées de mars sont passées. Nos regards s'attardent sur la nature qui s'éveille, au loin "une balançoire se balance dans le noir et c'est le vent qui la pousse en douce..." Charlelie Couture introduit paisibement cette soirée par cette berçeuse extaite de l'album " les naîves" produit en 1994.

2 C'est vendredi soir et l'on ressent la fatigue de la semaine, des changements de saisons, du changement d'heure.. Heureusement la fée Camille vient "prendre la douleur" et tisser son si beau fil.(2005)


3 Philippe W ne résite pas à l'envie de nous faire partager l'émotion de l'écoute d'Amsterdam de Jacques Brel. Pour tout vous dire une partie de l'assemblée avait chanté la veille de ce titre lors d'une audition publique de chant lyrique.

4 Pour casser l'ambiance et revenir à des nullités Jean-Marie inaugure la rubrique " ça casse pas des briques" en proposant le début d'un titre de Christian Croain. A oublier

5 Il faut reprendre de la hauteur. Michel pioche dans les C pour assurer avec l'introduction de " le rebord du monde " de Francis Cabrel.

6 Les propositions se font rares. Manisfestement les convives attendent un moment plus propice pour se lancer.Michel continue avec les C . Louis Chedid nous interpelle avec "courir derrière" de l'album repobdez moi 1997.

7 Nathalie B se lance et nous replonge avec bonheur dans la douceur des mélodies d'Harmonium.C'est un groupe musical qui fut l’un des plus populaires du Québec dans les années 1970. Leur deuxième album, "Si on avait besoin d'une cinquième saison", est plus progressif et beaucoup plus poussé musicalement. Le groupe y raconte Montréal, qui survit tant bien que mal aux saisons, et en invente une cinquième (Histoire sans paroles, morceau épique de 17 minutes, qui clôture l'album).L'album est une réussite totale, musicalement et commercialement. De plus, certaines chansons évoquent les aspirations souverainistes de l'époque.

8 Michel M enchaine par un petit bout de femme qui semble fluette et fragile mais qui dégage sur scène, et dans ses compositions, une énergie communicative. An Pierlé avec l'album "helium sunset" signe un bel opus qu'elle à su transender sur la garnde scène de la fête de l'Humanité en 2004. on écoute "Sorry". La voix s'envolle.

9 Cela donne des ailes à Marie-eve B qui à un petit faible pour un beau blond venu du nord: Peter Von Poehl. Elle nous fait découvrir "going to where the tear tree are". En bonus, et pour lui faire plaisir voici un clip de ce beau male.


10 C'est pas tout ça, un peu de culture et d'histoire. Saviez-vous que l'Argentine a failli être noire! Buenos Aires fut un port d'esclaves et juqu'à la moitié du XIX ème siecle un tiers de la population était noire. le racisme de la sociéte, tournée vers l'europe, de longues années de guerre civile et l'auto censure de la communauté africaine ont abouti à sa disparition physique. pour rendre à l'Afrique sa place légitime dans la culture argentine Cacéres propose un album "murga argentine" qui relate de "l'histoire réniée". Tambours et danses sont remis en avant à travers la murga et apportent leur coloration au style musical du tango. On écoute Guarilo et El tango...Le timbre de voix de Caceres est semblable à celui de ....Paolo Conté !



11 "Que sera votre vie ?" chante Rodolphe Burger du fin fond de sa vallée. Le chanteur de Kat Onama revient pour la seconde fois (Cf 1er cocktail pour ceux qui suivent). il faut dire que Michel M apprécie sa voix, sa musique et le son de sa guitare electrique !!!! ( Valley sessoin 2009)


12 Philippe W pour rire passe Valerie Lemercier "Goutte mes frites".


13 Franck B tient absolument à nous faire découvrir Oï va voï entre deux tasses de thé.
Il existe quelques albums qui ont cette saveur unique d'être à la fois cohérent, subtil et riche. Avec "Laughter Through Tears", on touche le nirvana : Oi Va Voi est un sextet conteur d'histoires issues de l'Europe de l'Est. Bien qu'étant anglaise, la "troupe' adopte tous les styles sans complexe et sans retenue, conjuguant les musiques traditionnelles de Hongrie, parfois juives, klezmer... La tradition chevauche l'électronique, des basses et des cordes dignes d'un Nitin Shawney inspiré. Les voix tantôt soul tantôt ragga nous dépaysent dans des langages (bien que difficiles à comprendre) envoûtants... La subtilité de l'album réside dans sa polyvalence et son éclectisme : on ne sait plus, arrivé à la troisième piste, si l'album est à classer en world ou en trip-hop ou en pop... La meilleure démonstration étant certainement "Dror Yikra", qui met en scène le chanteur tunisien Ben Hassan chantant un titre venu du Yemen, qui nous rappelle sans souci que le jazz et le flamenco font parfois très bon ménage...La dernière chanson, très calme (piano et textes parlés), conclut l'album prodigieusement en expliquant le titre de l'album.

14 Les Chieftains font un petit passage apprécié avec trois titres extrait de l'album "tears of stone". Des chanteuses reconnues posent leur voix sur la musique celtique. Magique.


15 Philippe W nous propose Goldfrapp c'est un groupe de musique électronique, apparenté à l'électropop.Cette musique le reveille en douceur.

16 Jean "Toots" Thielemans, musicien de jazz belge, né à Bruxelles le 29 avril 1922 conclut en douceur cette première partie.
Place au cinéma

mardi 7 avril 2009

Jean-Marie nous fait son cinéma

Jean-Marie B se revèle être un expert et un passionné du 7ème art.




Il nous propose une petite sélection des films de sa vie en remontant le temps.

Les extraits musicaux sont des évocations des films présentés.


Merci encore Jean-Marie pour ce vogage à travers les toiles...


1« J’irai dormir à Hollywood » d’Antoine de Maximy 2008.

« Riders on the Storm » des Doors est interprété par Senior Coconut.A part un ou deux morceaux originaux, la musique de ce film est constituée de reprise de musiques (américaine pour la plupart). Elle a été concoctée par Béatrice Ardisson, spécialiste des reprises de standard.


2
« Kill Bill » de Quentin Tarentino 2003.
Bang Bang est une chanson de 1966 de Sonny Bono (Sonny & Cher) interprétée au départ par Cher. Elle a été reprise par Nancy Sinatra la même année.En 2003, Quentin la remet au goût du jour, dans son film.


3« Hannah et sœurs » de Woody Allen 1986.
Du Bergman en moins ennuyeux ! Comme toujours chez W. Allen, les musiques du film sont des morceaux de jazz. Celui-ci, « You made me love you », date de 1913. La version du film a été enregistrée par Harry James et son orchestre en 1941.


4« Frances » de Graeme Clifford 1982.
Raconte la vie de l’actrice Frances Farmer (1913-1970). Qui a été déclarée folle, a été enfermée et a subi divers traitements violents dont peut-être une lobotomie. F. Farmer est interprétée par Jessica Lange. Andante Sonate en la majeur K 331 de Mozart.


5« Tommy » de Ken Russel 1975.
Adaptation de l’opéra rock des Who. Cette version de sensation est tirée de l’Opéra Rock et non du film.




6« Orange Mécanique » de Stanley Kubrick 1971.
Kubrick voulait utiliser de la musique classique (en particulier du Beethoven). Il reçut une maquette d’un ingénieur du son et compositeur Walter Carlos qui savait que Kubrick cherchait de la musique. A l’époque, les synthétiseurs étaient des instruments révolutionnaires.





7« Les choses de la vie » de Claude Sautet 1970.
Musique de Philippe Sarde. C’est l’une des premières musiques de film qu’il ait écrite.


8« Les aventuriers » de Robert Enrico 1967.
Musique de François de Roubaix. L’une des particularités de ce film est qu’il ce termine dans Fort Boyard 22 ans avant la création du jeu télé. A noter F. de Roubaix est mort d’un accident de plongée à 36 ans aux Canaries. Sa dernière musique de film pour « Le vieux fusil » lui vaut à titre posthume le césar de la meilleur musique.


9« Une aussi longue absence » d’Henri Colpi 1961.
Palme d’or au festival de Cannes et Prix Louis Delluc, ce film est le premier d’H. Colpi. Scénario G. Darlot et M. Duras ; une femme (Alida Valli) dont le mari a disparu en déportation 15 ans plus tôt croît le reconnaitre sous les trait d’un clochard (Georges Wilson). La chanson est interprétée par Cora Vaucaire (paroles H. Colpi, musique G. Delerue).


10« ascenseur pour l’échafaud » de Louis Malle 1957.
Le film a eu le prix Louis Delluc en 1957. La musique composée par Miles Davis a reçu le grand prix du disque de l'Académie Charles Cros.« ...j'étais un cinglé de jazz...la musique d'Ascenseur est unique. C'est l'une des rares musiques de film qui ait été entièrement improvisées... Je passais les séquences sur lesquelles on voulait mettre de la musique, et il commençait à répéter avec ses musiciens ...le film en était métamorphosé... quand on a ajouté la musique, il a soudain décollé. » - Louis Malle






11« French cancan » de Jean Renoir 1954.
Dans le film, Cora Vaucaire interprète cette chanson dont les paroles sont de Jean Renoir et la musique de Georges Van Parys.


12« Laura » d’Otto Preminger 1944.
David Raskin auteur de La musique n’arrivait pas à trouver le thème du film. Un jour, il reçut une lettre de rupture de sa femme et l’inspiration lui vint !


13 "Casablanca » Michael Curtiz 1942.
Ce film a obtenu 3 Oscars : meilleur film, scénario, réalisateur.Arthur "Dooley" Wilson (1894-1953) était à la tête d'un orchestre très populaire dans les années 1920. Il est le seul acteur qui soit allé à Casablanca (lors d'une tournée en Europe et en Afrique du Nord). Mais il ne savait pas jouer du piano...La chanson As Time Goes By d'Herman Hupfeld (1931) faisait partie du scénario original ; Steiner voulait la remplacer par une de ses compositions mais a dû y renoncer car Bergman s'étant coupé les cheveux pour son prochain rôle, les scènes qui mentionnaient la chanson ne pouvaient être refilmées.








Plus modestement Cécile W, Michel M et Hervé N enchainent avec des musiques de films



Cécile propose "One silver dollar du film " la rivière sans retour" tourné par Otto Preminger en 1954 et interprété par Marilyn Monroe. Elle enchaine par Audrey Hepburn qui interprète "Moon river" en 1962 extrait du film " diamant sur canapé" ( 1962)



Michel plus consentuel propose la musique de ¨Paris texas" Ry Cooder, les pizzicattos de"In the moon for love", la viole de Marin Marais" Tous les matins du monde" et la contrebasse de Texier sur "Holy lola"de Tavernier.



Hervé surprend son monde en proposant une musique plus planante. Est-ce l'espace ? , Est-ce l'eau ? ....C'est l'immensité des espaces de "Dune" . Bravo Hervé il fallait y penser.


http://www.dailymotion.com/video/x1w6c4_audrey-hepburnmoon-river_music

lundi 6 avril 2009

3 avril 2009 hommage à BASHUNG


A la mémoire d'Alain BASHUNG Michel M propose d'écouter "Aucun Express" un titre extrait de l'album " fantaisie militaire" redécouvert récemment.

Cette ode aux voies parallèles suggère une bien belle façon d'atteindre la félicité...

Au fur et à mesure de l'écoute une émotion palpable enveloppe le salon




http://www.youtube.com/watch?v=nn7I5IIcwOY
(attendre la fin du titre générique pour avoir le son )

Aucun express ne m'emmènera /Vers la félicité
Aucun tacot n'y accostera /Aucun Concorde n'aura ton envergure
Aucun navire n'y va /Sinon toi
Aucun trolley ne me tiendra /Si haut perché
Aucun vapeur ne me fera fondre /Des escalators au chariot ailé
J'ai tout essayé /J'ai tout essayé

{Refrain:}
J'ai longé ton corps /Epousé ses méandres /Je me suis emporté /Transporté
Par-delà les abysses /Par-dessus les vergers
Délaissant les grands axes /J'ai pris la contre-allée
Je me suis emporté /Transporté

Aucun landau ne me laissera /Bouche bée
Aucun Walhalla ne vaut le détour /Aucun astronef ne s'y attarde
Aucun navire n'y va /Sinon toi

{au Refrain}




La reprise de "Suzanne" de léonard Cohen clôt cet hommage au magicien qui, sur scène, brillait d'une présence envoûtante.

3 avril 2009 L'orchestra di piazza vittorio

La soirée s'achève par l'écoute intégrale du 1er CD de l'orchestre di Piazza Vittorio,un orchestre pour dire non à l'intolérance. Nous l'avons découvert à l'occasion des 10 ans du festival de l'accordéon de Wazemmes.




A l'origine de toute cette histoire,il y a un vieux cinéma, l'Appolo donnant sur la piazza Vittorio, dans le quartier populaire et multiethenique de l'Esquilino à Rome.
Un entrepreneur se verrait bien transformer ce lieu en salle de bingo. Au même moment,en 2002, les rues s'emplissent de manifestations xénophobes, en échos à la loi Bossi-Fini, durcissant la politique migratoire du pays.
Deux romains se demandent comment réagir face à ses signaux inquiétants.

Musicien et compositeur, Mario Tronco rêve d'un orchestre mêlant toutes les origines etheniques et musicales du quartier, qui pourrait s'établir à demeure dans un Appolo reconverti en salle de spectacle.
Documentariste, Agostino Ferrente empoigne sa caméra pour suivre pas à pas ce qui devenir l'aventure de l'orchestre di piazza Vittorio.




Cinq ans plus tard l'orchestre peut afficher 3 cd, 300 concerts et une réputation qui a largement dépassée les frontières Italiennes.

Trente musiciens de quinze nationalités, huit langues...De l'inde à l'argentine, de cuba à la Roumanie, tous les styles trouvent à s'exprimer, dans une confluence des cultures.